Comme cela avait été le cas lors de la pandémie et du premier confinement, la guerre en Ukraine et la pénurie de certaines matières alimentaires amènent les industriels à souhaiter modifier la composition de leurs produits, sans changer les emballages.
Ainsi, à de nombreux produits contenant de l’huile de tournesol (comme les chips, sardines, sauces, frites, gâteaux ou cordons bleus...) pourraient se voir substituée de l'huile de colza, de l'huile de palme ou de la graisse de coprah. Pour ce faire, les industriels sont normalement dans l'obligation légale de modifier les packagings, mais cette adaptation est trop complexe pour être effectuée du jour au lendemain. Aussi, les acteurs de l'alimentation souhaitent obtenir des dérogations.
Dans ce sens, des négociations ont d'ores-et-déjà été entamées entre les industriels, les associations de consommateurs et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Frank Verain
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