La surpopulation des rats d’égout dans les grandes villes est un véritable danger pour la santé publique en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures.
Des mesures de précaution indispensables
L’Académie nationale de médecine recommande 4 mesures de précaution indispensables. D’abord, que les mairies promeuvent un plan de propreté urbaine, rigoureux et pérenne, pour supprimer les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs, s’appliquant essentiellement au nettoyage de la voirie, des parcs et jardins, ainsi qu’à la collecte des ordures ménagères.
Des campagnes de dératisation
Puis, que les mairies entreprennent, en liaison avec les syndics et les bailleurs, de vigoureuses campagnes de dératisation dans les habitations et l’environnement urbain chaque fois qu’un surpopulation de rongeurs est constatée (rats visibles dans la journée).
Surveiller le portage d’agents pathogènes
Mais aussi que des captures de rats d’égouts soient effectuées régulièrement afin de surveiller le portage d’agents pathogènes et de détecter d’éventuelles émergences.
Les zoonoses véhiculées par ces rongeurs
Enfin, d’améliorer, dans un contexte « une seule santé », la diffusion des connaissances en médecine humaine et en médecine vétérinaire sur les zoonoses véhiculées par ces rongeurs, notamment à l’intention des propriétaires de nouvel animal de compagnie.
Didier Galibert
|