Une petite révolution dans le monde de l’esthétique, l’épilation à la lumière pulsée séduit de nombreuses femmes. Cependant, mal pratiquée, cette technique peut comporter des risques, ce que l’ANSES vient de souligner en demandant un encadrement de la pratique.
Une technique pratique mais pas sans risque
Concrètement, l’épilation aux lampes et à la lumière pulsée se sert de la chaleur pour détruire le bulbe des poils ; c’est une alternative à l’épilation par le laser. Mais cette technique peut engendrer des brûlures ou des lésions oculaires si les précautions nécessaires ne sont pas respectées.
Une démocratisation de la technique mal encadrée
Initialement, cette forme d’épilation était uniquement pratiquée par les médecins, surtout dermatologues, mais avec la demande croissante et les restrictions levées par la justice, elle s’est répandue en institut de beauté. Or, l’ANSES estime que les professionnels de ces instituts d devraient être mieux formés et savoir reconnaître si un diagnostic dermatologique préalable est requis. Par ailleurs, l’ANSES demande que les fabricants des machines soient mieux responsabilisés, en faisant des études de tolérance préalables à la mise sur le marché des appareils ; d’autant que les particuliers peuvent également acheter ce type de matériel librement, augmentant encore les risques de mésusage.
R.Thomas
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