Encadrer les publicités sur l'alcool pour protéger. Cette proposition de loi transpartisane vise à réguler les publicités sur l'alcool, notamment sur les réseaux sociaux.
En France, la loi Evin, rédigée dans les années 1990 principalement pour le média télé, n'est plus adaptée à une époque où les jeunes sont accros à leurs smartphones et où les influenceurs contournent les interdictions publicitaires.
Selon une députée, 79% des jeunes de 15 à 21 ans voient des publicités pour l'alcool chaque semaine sur les réseaux sociaux. Les marques collaborent avec les influenceurs et sponsorisent des publicités, bien que la consommation d'alcool avant 22 ans puisse causer des dommages cérébraux irréversibles, nécessitant une prévention ciblée.
La proposition de loi consultée par l’AFP prévoit d’interdire toute publicité, directe ou indirecte, pour les marques d’alcool, incluant boissons alcooliques et non alcooliques référencées sous une marque d’alcool. Les influenceurs œnotouristiques et spécialisés dans l'industrie des alcools ne sont pas concernés.
Enfin, le texte prévoit d'interdire ces publicités dans un rayon de 250 m autour des établissements scolaires et terrains recevant des mineurs, et d’augmenter l'amende pour non-respect de la loi Evin de 75 000 euros à 300 000 euros.
Frank Verain
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