L'Agence française du médicament, l'ANSM, a averti que l'utilisation prolongée de certains progestatifs tels que le promégestone (Surgestone 0,5 mg), la médrogestone (Colprone 5 mg) et l'acétate de médroxyprogestérone (Depo Provera 150 mg / 3 ml) augmente le risque de méningiome.
Ces médicaments progestatifs sont principalement destinés aux femmes et sont utilisés pour traiter divers problèmes de santé, notamment des pathologies féminines telles que l'endométriose, l'infertilité et les symptômes de la ménopause. Ils sont parfois également utilisés comme contraceptifs mais ont été associés à l'apparition de tumeurs cérébrales non malignes. Androcur, Lutéran et Lutényl ont également été liés à ces méningiomes, tandis que d'autres progestatifs comme Utrogestan, Duphaston et Climaston semblent sans danger. Les dispositifs intra-utérins à base de progestatifs ne présentent pas non plus de risques.
Une incertitude subsiste quant au Diénogest, qui nécessite davantage d'études pour tirer des conclusions statistiques fiables. Cette mise en garde de l'ANSM est perçue positivement par les patients qui ont critiqué les autorités sanitaires pour avoir tardé à réagir face aux premiers signaux d'alerte concernant l'Androcur.
Frank Verain
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