La sclérose en plaques (SEP) touche aujourd’hui 100 000 personnes en France – trois fois plus de femmes que d’hommes – et 3 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
Une affection d’origine multifactorielle
Cette maladie n’est pas héréditaire. C’est une affection dont l’origine est multifactorielle, liée à l’interaction de facteurs environnementaux, aujourd’hui inconnus et d’une prédisposition génétique définie comme une combinaison de gènes qui confère une plus grande probabilité de développer la maladie.
De nouvelles pistes thérapeutiques
Il n’existe à ce jour aucun traitement curatif de la sclérose en plaques. Les thérapies visent à diminuer la réaction inflammatoire et donc ralentissent l’évolution du handicap. L’observation des capacités individuelles intrinsèque à réparer les lésions consécutives à l’attaque immunitaire ouvrent aujourd’hui de nouvelles pistes thérapeutiques.
Améliorer la prise en charge
La prise en charge de la maladie a énormément progressée ces 15 dernières années avec l’apparition de traitements qui modifient son évolution et diminuent la fréquence des poussées. Plusieurs équipent de la recherche de l’Institut du Cerveau se consacrent à la sclérose en plaques. Leur objectif est d’en décrypter le mécanismes, aussi bien à l’échelle moléculaire que du cerveau entier, afin d’améliorer la prise en charge de la maladie.
Plus d’infos sur www.instituducerveau-icm.org
Didier Galibert
|