L’éjaculation précoce est un trouble sexuel des plus fréquents. Un homme sur cinq en souffrirait en France, c’est dire ! Avec des conséquences sur le mental et la vie de couple, comme vient de le mettre avant l’étude Emoi * réalisée par les laboratoires Ménarini.
L’éjaculation précoce, ou encore rapidité persistante ou répétée de l’éjaculation que l’homme ne parvient pas à contrôler, peut-être primaire, ce qui signifie qu’elle existe depuis le début de la vie sexuelle, ou secondaire. Dans ce cas, elle survient après des relations sexuelles normales, avec pour origine un problème psychologique, relationnel ou physique. En moyenne, les hommes qui en souffraient et participaient à l’étude, étaient âgées de 39 ans et la plupart ( 70%) vivaient en couple.
Cauchemar pour l’homme qui a un sentiment d’échec, perd confiance en lui notamment… source de frustration au sein du couple, et alors même que l'éjaculation précoce peut se soigner, plus des deux tiers des hommes n’avaient pas consulté, pensant que le problème « s’arrangerait tout seul ». Ou préférant le penser, car l'éjaculation précoce est toujours source de honte et un sujet tabou. Certains hommes aussi, ignoraient qu’il existe des solutions médicales pour en venir à bout.
Dans la moitié des cas, c'est la femme qui est à l'origine de la consultation
Car il faut le savoir, l’éjaculation précoce, n’est pas une fatalité. Dans tous les cas, si le trouble persiste il faut oser en parler. Avec sa partenaire bien sûr - 73% d’entre elles avouent un sentiment de « frustration » et dans la moitié des cas, c'est la femme qui est à l'origine de la consultation- et aussi à son médecin, généraliste ou sexologue qui proposera des solutions. Chaque cas étant différent bien sûr.
Ne pas se résigner, ne pas baisser les bras, en parler et consulter, c’est le chemin pour en finir avec l’éjaculation précoce ! Pas si compliqué en sommes…
*L’étude Emoi a été réalisée sur 575 patients souffrant d’éjaculation précoce (et de 290 partenaires) recrutés par 120 sexologues ou urologues entre octobre 2013 et avril 2014.
Pascale Pommier de Santi
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