L’Observatoire B2V des Mémoires a souhaité connaître les premiers impacts qu’a pu avoir le confinement sur l’apprentissage et la mémorisation chez les enfants.
Importance des interactions directes
Pendant le confinement, les technologies de l'information ont été largement utilisées par les enseignants, permettant d’assurer un enseignement à distance, notamment par écran interposé, et de maintenir le lien avec les élèves.
Utiliser les écrans à bon escient
Pour les plus jeunes, les avantages et inconvénients des écrans sur la mémorisation varient selon la matière enseignée. Ainsi, ils mémorisent mieux les informations de type date ou chronologie quand ils apprennent via un livre du fait de l’expérience tactile. A l’inverse, la tablette numérique prend le dessus pour l’apprentissage de l’écriture.
Une hybridation de l’enseignement
En dépit des différences d’équipement des élèves, les professeurs ont assuré une continuité pédagogique au plus fort de la crise, grâce aux technologies de l’information, en instaurant une hybridation de l’enseignement, mixant échanges, messages, cours en visioconférence ou en audio.
Éviter la dispersion de l’attention
Les jeunes générations sont capables de porter leur attention sur plusieurs sujets en parallèle. Or, cela se fait au détriment d’une concentration plus forte sur chacun d’eux et en particulier du maintien de l’attention sur un seul sujet pendant un temps long.
Plus d’infos sur www.observatoireb2vdesmemoires.fr
Didier Galibert
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