Classiquement, on pensait que les tatouages teintaient les cellules du derme de la peau et que la cellule porteuse de pigment vivait éternellement, permettant au tatouage d’être permanent.
Les cellules meurent et se transmettent les pigments
Or, des chercheurs français ont découvert que les cellules de la peau qui portent le pigment du tatouage ne sont pas éternelles et que ces cellules transmettent le pigment à de nouvelles cellules lorsqu’elles meurent, assurant d’une manière dynamique la persistance à long terme des tatouages.
Détruire ces cellules augmenterait l’efficacité du laser
Selon les chercheurs, agir sur ce processus permettrait d’améliorer encore les techniques d’effacement actuelles, effectuées par impulsions laser. Le laser provoque la mort des cellules cutanées et la fragmentation de leurs pigments. Ces derniers peuvent ensuite être transportés loin de la peau via les vaisseaux lymphatiques qui drainent la peau.
Pour améliorer cette action il faudrait procéder à l’élimination temporaire, autour de la zone tatouée, des cellules qui transmettent le pigment, pour que les particules fragmentées de pigment générées par les impulsions laser ne soient pas immédiatement re-capturées par d’autres cellules.
Une perspective qui aura de quoi réjouir les nombreux aficionados du tatouage, pour ceux d'entre eux qui ne se sentiraient finalement plus en phase avec les motifs qu'ils ont choisi de faire tracer sur leur peau.
Sophie de Duiéry
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