Des cas de grippe aviaire H7N9, une souche majeure chez les humains, ont été confirmés dans un élevage de poulets aux États-Unis, déjà affectés par le H5N1, selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). Le virus H7N9 a été détecté dans un élevage du comté de Noxubee, Mississippi. Cette souche, absente depuis 2017, a été identifiée aux côtés du H5N9, récemment découvert en janvier. Plus de 47 600 poulets ont été abattus, et des enquêtes épidémiologiques et une surveillance accrue sont menées par les autorités américaines.
Les souches H5N1 et H7N9, apparues respectivement en 1997 et 2013, sont associées à des cas humains de grippe aviaire. H7N9, responsable de graves troubles respiratoires, a infecté 1 668 personnes et causé 616 décès entre 2013 et 2021, d’après la FAO. Actuellement, la circulation du H5N1 est élevée chez les animaux, avec des transmissions rares à l’humain, mais cela alimente les craintes d’une pandémie.
Le manque de transparence des autorités américaines, accentué sous l’administration Trump, ajoute à ces inquiétudes. Début janvier, un premier décès humain lié au H5N1 a été signalé aux États-Unis, avec tous les cas humains attribués à des expositions directes aux animaux, sans transmission interhumaine.
Pascal Lemontel
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