Une étude menée au sein des 10 Centre Experts FondaMental Schizophrénie révèle une forte prévalence des troubles du sommeil qui impacte la qualité de vie des patients, et permet d’identifier plusieurs facteurs sur lesquels agir.
Plus d’un patient sur deux
Le résultat est sans appel : 58% des patients rapportent au moins un trouble du sommeil parmi les troubles d’endormissement, les réveils nocturnes, l’excès de sommeil ou la somnolence pendant la journée. Cela représente plus d’un patient sur 2, soit plus de quatre fois la prévalence des troubles du sommeil dans la population générale française et plus de cinq fois la prévalence mondiale.
L’identification de plusieurs facteurs
Les chercheurs ont ainsi identifié des facteurs explicatifs qui pourraient représenter des cibles d’intervention, tels que la migraine, l’épisode dépressif, un mauvaise adhérence au traitement, l’akathisie (impossibilité de s’asseoir ou de rester dans la position assise, un besoin irrépressible d’agitation), un effet secondaire de certains antipsychotique.
Des interventions multi-facettes
La thérapie cognitive et comportementale pour l’insomnie (TTC-I) est une psychothérapie spécifique au traitement des troubles du sommeil qui a montré son efficacité dans un essai randomisé contrôlé chez des patients schizophrènes.
Plus d’infos sur www.fondation-fondamenal.org
Didier Galibert
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