En ces temps de pandémie, la vitamine D à le vent en poupe. Cette vitamine est absolument nécessaire à l’organisme mais consommée en excès, elle devient dangereuse pour notre santé.
Des cas de surdosage : un risque d'atteinte des reins
Un taux trop élevé conduit en effet à une surproduction de calcium, pouvant être à l’origine de lésions graves et irréversibles des reins. Après l’identification récente de plusieurs cas de surdosage chez de jeunes enfants, les autorités de santé et des associations de professionnels du soin alertent sur un mauvais usage de la vitamine D.
Eviter les compléments alimentaires, source de mauvais dosage
Ainsi, pour les nourrissons et les enfants, la prise de compléments alimentaires enrichis en vitamine D n’est pas indiquée. Les autorités de santé invitent les prescripteurs et les parents à privilégier les spécialités pharmaceutiques car les médicaments permettent de contrôler avec précision les doses administrées.
A l’inverse, les compléments alimentaires induisent des risques d’erreur, car le dosage en vitamine D peut être trop élevé, mal évalué ou source de confusion entre les nombreux produits existants. De plus, les recommandations de doses des fabricants sont parfois peu explicites concernant les enfants.
La vitamine D à la juste dose, pour une bonne croissance
En France, la supplémentation en vitamine D est recommandée depuis les premiers jours de vie jusqu’à l’âge adulte, pour éviter une mauvaise croissance et un défaut de minéralisation des os. En Europe, les recommandations de dose quotidienne sont de 400 UI de 0 à 18 ans chez l’enfant en bon santé, et 800 UI de 0 à 18 ans chez l’enfant à risque. L’Anses va publier prochainement ces repères nutritionnels en incluant la vitamine D, afin d’améliorer les apports dans l’alimentation.
Frank Verain
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