Certaines maladies – Alzheimer, dépression – touchent plus les femmes. Mais, on trouve quatre fois plus d’autistes chez les garçons, et 20% de plus de cancers chez les hommes. Et s’il s’agissait d’une différence liée au sexe ?
Les mêmes traitements pour tous
Le patient est en droit de s’interroger : une médecine « personnalisée » sans différencier les deux moitié de l’humanité ? Les mêmes traitements pour tous malgré plus d’effets indésirables des médicaments chez les femmes, et pas de dépistage chez les hommes de l’ostéoporose, maladie de « femmes » ?
Nos 63 000 milliards de cellules
Dans leur ouvrage « C’est votre sexe qui fait la différence », Claudine Junien, professeur émérite de génétique médicale, chercheure à l’Inra, et Nicole Priollaud, nous expliquent que nos 63 000 milliards de cellules ont un sexe dès l’instant de la conception. Plus de 260 000 études démontrent à ce jour que nous ne fonctionnons pas de la même manière.
Changer les codes de la recherche
Les mécanismes de la douleur et de la dépression sont différents selon le sexe, mais on prescrit le même traitement indifféremment ! A tous les âges, avant même la naissance, c’est le sexe qui fait la différence, pour la vie et donc le sexe qui doit changer les codes de la recherche, de la médecine, de la société. Elles nous apprennent comment ça marche à l’aide de plein de conseils pratiques.
A Lire : C’est votre sexe qui fait la différence par Claudine Junien et Nicole Priollaud aux éditions Plon.
Didier Galibert
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