La 5G est une nouvelle génération de radiofréquences en 3,5 GHz et 26 GHz pour le réseau mobile.
Les autorités sanitaires s’inquiètent
Alors qu’elle se déploie en France avec des expérimentations pilotes dans plusieurs grandes villes, les autorités sanitaires s’inquiètent.
L’Anses évoque ainsi l’incidence du débit important de ces fréquences élevées sur la peau. La pénétration de ces ondes électromagnétiques très rapides dans notre organisme est peu profonde, ce qui peut stimuler la prolifération cellulaire et la synthèse de protéines liées au stress oxydatif et à l’inflammation au niveau de la peau, rendant cette technologie potentiellement cancérigène.
Un manque de synthèses scientifiques
Des travaux complémentaires seront nécessaires pour démontrer l’incidence de ces ondes. L’OMS a d’ores-et-déjà qualifiée la 5G comme potentiellement cancérogène, si les utilisateurs y sont exposés de manière prolongée.
Le problème est que ce degré d’exposition n’a pas encore été mesuré et que les autorités manquent de données ou de synthèses scientifiques pour se prononcer sur les effets de ces nouvelles fréquences en 3,5 GHz et en 26 GHz.
Frank Verain
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