L’été sera chaud, l’été se passera dans l’eau. Au bord de la mer ou dans une piscine la baignade reste un loisir risqué. Car, et c’est bien malheureux, baignade peut vouloir dire noyade.
Se baigner peut constituer un véritable danger dans le cas où l’on n’est pas assez attentif notamment auprès des jeunes enfants et des personnes âgés (selon le baromètre de l’INPES 54% des femmes et 27% des hommes de 65 à 74 Ans ne savent pas nager).
L’INPES comme chaque année durant cette période met en garde contre les risques de noyades en donnant des conseils de bases. Il est recommandé de les suivre, et ce quelque soit votre niveau de natation ou celui de vos enfants ; cela peut sauver des vies.
Pensez à ne jamais quitter vos enfants des yeux lorsque qu’ils jouent au bord de l’eau, et évidemment quand ils sont dedans.
Ne prenez aucuns risques ! Veillez à choisir des endroits où la baignade est surveillée par des équipes de secours. Dans ces lieux on y trouve aussi un certain nombre d’informations quant aux conditions de baignade du jour, notamment sur les plages avec les célèbres drapeaux de couleurs selon les conditions de la mer (rouge : baignade interdite, orange : baignade prudente, vert : baignade autorisé et sécurisé).
Il est aussi très important de bien tenir compte de sa forme physique. Si l’on ressent plusieurs troubles physiques tels que la fatigue, les maux musculaires ou encore de la fièvre il est conseillé de ne pas se baigner. Il est aussi de rigueur de ne pas surestimer sa faculté à prendre le large à la nage (ou à faire les longueurs pendant trop longtemps). Sachez qu’il sera toujours plus difficile pour vous de nager dans un milieu naturel que dans une piscine, ne surestimez pas votre niveau de natation. Il sera de façon toute aussi évidente déconseillé d’aller se baigner après une longue exposition au soleil ou après avoir bu de l’alcool.
Dans une enquête commandée par l’Institut Veille Sanitaire, on recense entre le 1er juin et le 30 septembre 2012 près de 1238 noyades accidentelles dont 497 se sont suivie d’un décès. Raison de plus pour redoubler de vigilance. Il suffit parfois d’un rien pour que des accidents irréparables se produisent, et ce dans l’océan comme dans la piscine familiale.
Raphael DELVOLVE |