L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en France a approuvé un nouveau traitement contre le cancer de l’endomètre développé par GSK, un laboratoire britannique. Le médicament, appelé Jemperli et basé sur la molécule dostarlimab, est disponible en accès précoce pour les femmes atteintes d’un cancer de l’endomètre avancé nouvellement diagnostiqué ou récidivant depuis le 23 octobre.
L’ANSM a autorisé ce médicament avant l’approbation de l’EMA, l’autorité du médicament de l’Union européenne. Cependant, seuls les médecins spécialisés en cancérologie peuvent le prescrire et une surveillance particulière des effets secondaires est requise.
Le cancer de l’endomètre se développe généralement chez les femmes après la ménopause dans la paroi interne de l’utérus. Jemperli, qui doit être administré avec une chimiothérapie, a déjà été approuvé par d’autres autorités sanitaires pour traiter ce cancer, notamment aux États-Unis.
La décision de l’ANSM est basée sur une étude qui a montré un effet positif du traitement sur la “survie sans progression” du cancer. Cependant, cet indicateur est critiqué par certains spécialistes qui préfèrent les données sur la “survie globale” pour évaluer la réduction de la mortalité. Néanmoins, GSK a récemment publié un communiqué indiquant que sa dernière étude montre également une amélioration de cet indicateur lorsque Jemperli est utilisé pour traiter le cancer de l’endomètre.
Pascal Lemontel
|