L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a indiqué mercredi que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir un lien entre la qualité de l’air dans les avions et les symptômes signalés par le personnel de cabine. L’Anses a été sollicitée en 2019 par plusieurs syndicats et l’Association des victimes du syndrome aérotoxique (AVSA), qui décrit une contamination de l’air pressurisé des avions par des substances toxiques.
Le rapport de l’Anses cite un comité d’experts qui reconnaît la présence de nombreux polluants dans les cabines d’avions, mais estime que les données sont insuffisantes pour évaluer quantitativement les risques sanitaires liés à cette situation.
L’Anses considère qu’il existe un niveau de preuve faible à la désignation d’un syndrome spécifiquement lié à l’exposition à divers polluants ou produits de décompositions moteurs ou de fluides hydrauliques. L’agence encourage les études qui permettront d’apporter des connaissances sur les causes d’événements de contamination de l’air des cabines et leurs conséquences sur la santé du personnel navigant.
Sophie de Duiéry
|