Déjà, il y a quelques jours, le gouvernement britannique pariait sur le vaccin allemand développé par BioNTech et Pfizer pour sa disponibilité avant Noël.
50 millions de doses en 2020, 90% d'efficacité
Ce pronostic se confirme puisque les deux entreprises viennent d’annoncer pouvoir fournir 50 millions de doses en 2020 de leur vaccin, dont l’essai de phase III effectué sur 36.000 participants, a montré une efficacité de 90 %. En 2021, ce sera plus d'un milliard de doses.
Une nouvelle technologie, deux injections
Concrètement, ce vaccin, c’est deux doses, administrées à 3 semaines d’intervalle. Comme son homologue de la société Moderna, le vaccin Pfizer est basé sur une nouvelle technologie liée à l’ARN messager. Il ne s’agit donc pas d’un vaccin conventionnel pour lequel on administre aux patients un virus inactivé ou atténué pour développer les anticorps. Il s’agit là d’injections de molécules qui donnent les bonnes instructions génétiques à nos cellules pour fabriquer l’antigène spécifique du nouveau coronavirus.
Une méthode facile à produire et sans danger
Cette nouvelle technologie ne vient pas modifier notre ADN, contrairement aux fake news qui circulent sur les réseaux sociaux. Avec cette méthode, c’est simplement notre organisme qui fait l'essentiel du travail et comme il n’y a pas besoin de cultiver un agent pathogène en laboratoire, ce type de vaccins peut être mis au point très rapidement et produit en grande quantité.
Inconvénient : le stockage à basse température
L’inconvénient majeur de ce vaccin, c’est son stockage à très très basse température, qui va poser des problèmes logistiques inhabituels pour un vaccin.
Les deux sociétés prévoient l’augmentation du nombre de participants inclus dans leur essai pour tester la réaction au vaccin des mineurs et des patients atteints de maladies chroniques.
A.Liarsou
|