La caféine facilite la performance dans des tâches assez simples qui n'impliquent la mémoire de travail qu'à un degré limité, comme par exemple la restitution d'un nombre limité de mots ou de nombres ne dépassant pas les capacités de cette mémoire.
Dans les tâches complexes induisant par elles-mêmes un accroissement de la vigilance, la caféine pourrait au contraire entraîner une hypervigilance qui peut être gênante. Dans une étude récente, des chercheurs de l’Université de Londres suggèrent que l’effet de la caféine serait en partie lié à la personnalité.
La caféine améliore ainsi la performance en mémoire de travail chez les extravertis, mais pas chez les introvertis. Une étude réalisée par l’Université de Cardiff sur le même sujet montre que l’extraversion influe de façon positive sur les effets de 75 mg de caféine pour le rappel d’une série de mots et dans des tâches de mémoire.
La caféine améliore, en revanche, le temps de réaction et la vitesse d’encodage d’informations nouvelles au même degré chez les introvertis et extravertis. Le rôle de la personnalité dans ces différences de réaction à la caféine nécessite cependant de plus amples études.
Un travail réalisé chez des étudiants universitaires américains a testé leur capacité à restituer, après l’absorption de 200 mg de caféine, les mots de 6 listes de 15 mots chacune qu’on leur avait donné à apprendre en même temps.
Ces données montre la complexité des effets de la caféine sur divers aspects de la mémoire.
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 D.Galibert
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21/02/2017 | 
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25/09/2023
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