Etre diabétique et conduire présente des risques encore trop souvent méconnus.
Pour sensibiliser les diabétiques aux dangers qu’ils encourent lorsqu’ils sont au volant de leur voiture, l’Association Prévention Routière (APR ) se mobile à l’occasion de la journée mondiale du diabète qui se tiendra le 14 novembre.
Selon une enquête réalisée par l’institut BVA pour l’Association prévention routière donc et le laboratoire pharmaceutique MSD France, la voiture est aujourd’hui autant utilisée que l’on soit diabétique ou pas. Le problème, c’est qu’au volant être diabétique peut favoriser les accidents.
Un quart des personnes interrogées aurait vécu un symptôme lié à l’hypoglycémie, cette baisse du sucre dans le sang, pouvant affecter la conduite. Avec des tremblements, des troubles de la vision et de la concentration notamment.
Si 60% des conducteurs tout de même, font preuve de prudence et prennent des mesures pour limiter les risques, des progrès restent donc à faire pour ceux qui ne sont pas encore conscients du danger qu’ils encourent et font courir aux autres.
Le problème c’est que ces malades manquent souvent d’informations. Moins d’un diabétiques sur deux aurait eu des conseils concernant la conduite et les précautions à prendre. Notamment, ne pas prendre la route si le taux de glycémie dépasse 1 gr, mesurer sa glycémie toutes les deux heures et emporter avec soi du sucre ou un en cas sucré.
Comme pour les malades du diabète l’interlocuteur privilégié reste le médecin traitant plus que le médecin spécialiste, qu’ils n’hésitent pas à le consulter pour connaître toutes les règles d’une bonne conduite !
P.Pommier de Santi
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