Afin d'agir pour les droits des femmes à la contraception et à l'avortement, le Planning familial, lancera le vendredi 28 mai une campagne pour exiger des pouvoirs publics le remboursement de tous les types de contraceptifs (pilules, patchs, préservatifs...).
Dans un communiqué, le Planning familial dénonce en effet que le choix de la méthode de contraception "n’est pas réellement possible" car "la méthode qui conviendrait le mieux est trop chère et non remboursée".
En février 2010, un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) remis à Mme Bachelot constatait, les difficultés d'accès à l'IVG et à la contraception (voir notre article IVG en Fance : un bilan mitigé).
Selon ce même rapport, le coût de la contraception serait souvent trop élevé et les méthodes remboursées (certaines pilules, le stérilet ou l'implant par exemple) le sont à 65% seulement par l'assurance-maladie.
Aucune des pilules dites de 3ème génération, sauf une, n’est remboursée et peut coûter de 70 à 110 € par an (voir notre article La pilule de 3ème génération enfin remboursée).
Quant à l'anneau vaginal (environ 170 € par an), le patch ou timbre contraceptif (environ 175 € par an) et les préservatifs masculins ou féminins, ils ne sont pas du tout remboursés.
C.Durand
|