Suite à une expérimentation d’un an dans 26 sites français, l’autorisation pour les sages-femmes de pratiquer l’IVG instrumentale dans les établissements de santé sera généralisée. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a annoncé qu’un décret serait pris cette semaine. Cette mesure est une réponse aux difficultés d’accès à l’IVG.
La loi renforçant le droit à l’avortement, votée en mars 2022, avait approuvé cette décision. Depuis 2016, les sages-femmes peuvent réaliser des IVG médicamenteuses. L’extension de leurs prérogatives vise à améliorer l’accès à l’IVG dans les zones manquant de praticiens, selon la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Couillard.
L’annonce d’Aurélien Rousseau coïncide avec la présentation du projet de loi constitutionnel sur la liberté de recourir à l’IVG au conseil des ministres. Seules les sages-femmes formées pourront pratiquer une IVG instrumentale, comme les médecins, et ne pourront intervenir au-delà de 16 semaines d’aménorrhée, soit 14 semaines de grossesse.
Sophie de Duiéry
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