Dans l'affaire qui concerne la nouvelle formule du Levothyrox, ce médicament prescrit contre l'hypothyroïdie, un nouveau volet vient de s'ouvrir : l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé lundi 5 décembre avoir été mise en examen pour "tromperie".
Consciente d’un problème potentiel
L'agence qui indique n'avoir jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients au moment du passage à la nouvelle formule du Levothyrox "apportera sa pleine contribution à la manifestation de la vérité mais conteste fermement les reproches formés à son encontre, car aucune infraction pénale n'a été commise", précise-t-elle dans un communiqué.
Pour mémoire, ce médicament avait changé de composition en 2017, et la nouvelle formule avait été incriminée par près de 31.000 patients souffrant d'effets secondaires dont des crampes, des maux de tête, des insomnies ou des vertiges. En France, moins de 100.000 patients sont traités avec l'ancienne formule, importée depuis fin 2017 sous le nom d'Euthyrox. La distribution de l'ancienne formule, qui devait s'arrêter en 2020, a été prolongée au moins jusqu'à fin 2022.
Anthony Bourdain
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