Une maladie, nouvellement présente sur le territoire européen, la variole du singe, inquiète l'OMS.
Une rapide augmentation des cas en Europe
Après que le Royaume-Uni a rapporté la présence de la maladie sur son sol depuis le début du mois de mai, le virus est maintenant attesté dans plusieurs pays européens, comme l'Espagne, le Portugal, la Belgique, l'Allemagne, l'Italie et la France.
Symptômes et origine
Endémique dans les zones d’Afrique de l’Ouest, la variole du singe provoque une maladie infectieuse chez l'être humain, transmise principalement par les rongeurs et les primates. C'est en fait un virus proche de la variole que nous rencontrions en Europe, contre laquelle nous étions vaccinés avant que nous ne considérions la maladie éradiquée. Concrètement, la variole dite du singe provoque une forme d’état grippal accompagné d’éruptions cutanées, parfois impressionnantes, sur la zone génitale et le visage. Cependant, le virus n'est pas grave dans les pays qui ont un système de soin efficient.
Les hommes principalement infectés
Pour le moment, le virus concerne principalement les hommes bisexuels ou homosexuels. Les pays dans lesquels les cas sont avérés ou encore à confirmer lancent une alerte sanitaire et recommandent à la population d’être vigilante. Les origines des contaminations sont tracées ou tentent d'être identifiées par les autorités. En premier lieu, les rapports sexuels et tous les fluides corporels peuvent être responsables d'une transmission. En second lieu, tout contact d'un malade avec une personne saine présentant des lésions cutanées ou même le partage de vêtements, draps ou vaisselle avec une personne malade, peut entraîner la contamination.
Une maladie peu dangereuse pour les pays développés
L’OMS attire l'attention sur le fait que la maladie se répand à un rythme très important en Europe. Néanmoins, le taux de mortalité de la variole du singe reste minime. Dans la plupart des cas, les symptômes disparaissent deux à trois semaines après leur apparition. La variole du singe est plus bénigne que la variole classique. Par ailleurs, les personnes aujourd'hui âgées de plus de 50 ans, qui ont été vaccinées contre la variole, devraient être protégées contre ce nouveau virus.
Jeanne Nathalie
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