Le vapotage : la cigarette électronique est de plus en plus présente dans nos vies et de nombreux fumeurs s'y sont convertis ces dernières années.
Le vapotage n'est pas un outil de sevrage tabagique en parcours de soin
Le Haut Conseil de la Santé Publique en France rappelle que les médecins ne devraient pas proposer le vapotage pour se sevrer du tabac. Dans son récent avis, le Conseil estime en effet que le vapotage ne présente pas de rapport bénéfice / risque étayé, pour que celui-ci puisse être conseillé comme alternative au tabac.
Privilégier les traitements dont l’efficacité est reconnue
Aussi, les professionnels de santé qui accompagnent le sevrage tabagique doivent privilégier les traitements médicamenteux ou les autres traitements ayant prouvé leur efficacité, comme les gommes à mâcher à la nicotine ou les patches.
La cigarette électronique : un piège ?
Pour rappel, des études avait montré que les fumeurs qui veulent arrêter et qui choisissent l’option cigarette électronique finissent souvent par refumer, ou consomment en alternance cigarette électronique et cigarette classique, ce qui très néfaste pour la santé. Par ailleurs, le vapotage a déjà fait l’objet de critiques avec la présence de mauvais conservateurs, ou par une utilisation détournée de consommateurs imprudents avec des produits illicites ou dangereux.
Une bonne option, hors parcours de soin
Si pour le moment, il n’y a pas assez d’études pour analyser les risques potentiels de l’utilisation de la cigarette électronique à moyen ou long terme, cela ne veut pas dire que la cigarette électronique est une idée à proscrire. Elle reste une option hors parcours de soin pour ceux qui veulent éviter le tabac, vraisemblablement moins nocive que le tabac, dont les ravages sont très clairement identifiés et avérés. Ces dispositifs peuvent donc continuer d’être utilisés en dehors d’une prise en charge dans le cadre du système de soin.
Alexandra Liarsou
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