Une nouvelle peu rassurante et bien paradoxale : certains traitements anti-cancer seraient facteurs de cancers pour ceux qui les administrent.
Plus de 90.000 professionnels concernés
Ainsi, la Direction générale du travail et l’Agence nationale de sécurité sanitaire appellent à la reconnaissance du potentiel cancérogène de ces traitements pour les soignants. Les autorités estiment que plus de 90.000 professionnels de santé sont régulièrement exposés au risque lorsqu’ils utilisent les médicaments pour les chimiothérapies, en l’occurence les cytostatiques, qui sont efficaces contre les cellules cancéreuses mais ont des propriétés cancérogènes pour les cellules saines.
Des précautions à prendre en manipulant les traitements
Les autorités indiquent que le milieu hospitalier doit être averti que la manipulation de certains médicaments est dangereuse, comme les professionnels de l’industrie le sont via un étiquetage spécial, lorsqu’ils manipulent des substances nocives.
Etant donné que les médicaments concernés ne sont pas remplaçables par d’autres dans l’intérêt thérapeutique des patients, préserver les soignants va impliquer de mieux maîtriser le risque grâce à une meilleure sensibilisation sur les lieux de travail et des formations pour les personnes qui sont exposées à ces traitements, comme les procédures de retrait des gants et de manipulation du matériel contaminé.
Jeanne Nathalie
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