Enjeu majeur de santé publique, les maladies mentales seront, à l'horizon 2020, la première cause mondiale de handicap.
Plus de schizophrénie en milieu urbain
Il a été établi que ces maladies sont la conséquence de l’interaction entre des facteurs génétiques et environnementaux multiples. En Europe, on compte deux fois plus de personnes atteintes de schizophrénie en milieu urbain qu’en milieu rural.
Des facteurs de risques identifiés
Mieux connaître les facteurs environnementaux liés au fait de vivre en ville permettra à l’avenir de mettre en place des mesures de prévention. Les facteurs de risques les mieux connus sont l’urbanicité, la migration, les stress sévères, mais aussi le cannabis ou les infections précoces.
Esquisser des pistes
De nombreux travaux ont mis en évidence le fait que les personnes vivant en ville ont davantage de risque de développer des troubles psychiatriques et que ce risque varie en fonction du quartier de résidence et de ses caractéristiques. Cela permet d’esquisser des pistes de ce que serait une ville bonne pour la santé mentale.
Des périodes temporelles d’exposition
Au delà de ces constatations épidémiologiques, des travaux sont maintenant nécessaires pour identifier les périodes temporelles d’exposition à risque possiblement différentes en fonction du type de pathologies psychiatriques.
Plus d’infos sur www.fondation-fondamental.org
Didier Galibert
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