Lors de la Journée Mondiale contre l'Ostéoporose de 2016, le GRIO lançait une alerte sur le déficit de prise en charge de l'Ostéoporose Postménopausique.
Il est clair que la maladie ostéoporotique est insuffisamment prise en charge et les raisons sont multiples. : Les patientes considèrent l’ostéoporose comme un processus naturel lié au vieillissement, l’absence de lien entre fracture et l’ostéoporose, les doutes quant à l’efficacité des traitements médicamenteux, les craintes des effets secondaires, la sous-estimation de l’impact et des conséquences des fractures…
Face à un patient avec risque de fracture et plus encore face à un risque de récidive, il est primordial de prévenir le risque de chute. Chez ces personnes âgées, voire très âgées, à risque de chute, des mesures adaptées sont indispensables. Au-delà de l’évaluation nécessaire des risques de chute et des recommandations d’exercices de prévention, il est important de développer les collaborations avec les réseaux de soins, avec les services de rééducation et les équipes de gériatrie.
Les apports quotidiens optimaux en calcium doivent être d’au moins 1 000 mg à 1 200 mg chez les femmes ménopausées âgées de plus de 50 ans en privilégiant les apports alimentaires (produits laitiers et eaux riches en calcium). En pratique, une auto évaluation des apports calciques alimentaires est disponible en ligne sur le site du Grio : www.grio.org
D.Gali
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