Il s’invite quand on l’attend le moins, du dîner d’affaire, à la réunion de travail en passant par le cinéma et parfois, il est difficile de s’en débarrasser. Non, je ne parle pas de votre belle mère, je veux bien entendu parler du hoquet.
Mais alors, d’où vient-il ? Le hoquet résulte d’une concentration spasmodique du diaphragme, vous savez, ce muscle qui se contracte quand on respire. C’est cette concentration qui est responsable des brusques secousses de l’abdomen et du thorax. L’onomatopée si caractéristique du hoquet est alors, produite par fermeture brutale de l’épiglotte et la vibration des cordes vocales.
Concrètement, les scientifiques s’entendent pour évoquer plusieurs facteurs possibles au hoquet, comme la dilatation de l’estomac après un repas trop copieux, l’ingestion d’alcool ou l’absorption trop rapide de boissons gazeuses. Dans ces cas de figure, les recettes de grand-mère peuvent s’avérer efficaces. On pense alors au blocage de sa respiration, quelques gouttes de citron sur la langue, ou au pincement de son auriculaire pendant une dizaine de secondes, par exemple.
En revanche, des crises de hoquet prolongées ou récurrentes doivent alerter. Oui, car des cas de hoquet chronique existent. Mais ce phénomène reste relativement rare : seul 1 personne sur 100 000 en serait victime. Il est toutefois bon de savoir que les spécialistes parlent de chronicité lorsque le hoquet dure plus de trois jours. A ce stade, mieux vaut-il encore consulter son médecin. Une endoscopie peut alors vous être prescrite. Il est donc bon de rester vigilant : le hoquet peut être le symptôme potentiel d’une pathologie plus grave, comme une insuffisance rénale ou une affection cardio-vasculaire.
Pour l’anecdote : il existe même un record du monde du plus long hoquet. Il est détenu par un prénommé Charles Osborne. Cet américain a hoqueté pendant presque 68 ans !
Adeline STACHOWIAK |