Une infection nosocomiale, c’est une infection que l'on contracte à l'hôpital. Autrement dit, vous entrez à l'hôpital pour vous débarrasser d'une maladie et vous en ressortez avec une autre. Pour diminuer ce risque d'infection, un plan de lutte a été mis en place en France en 2005. En toute logique, ce plan est basé sur la surveillance du respect de certaines procédures d'hygiène.
Le premier bilan, accompagné d'un classement public des établissements de santé, est très encourageant, et « place la France dans le peloton de tête des pays européens », selon le ministère de la Santé.
Aujourd'hui, plus de 85% des établissements de santé ont une bonne ou très bonne implication dans la lutte contre ces infections.
En 2006, la proportion de patients contractant une infection nosocomiale a été de 4,9%, ce qui représente une baisse de 12% par rapport à 2001.
Si toutes les infections nosocomiales ne sont pas évitables, car inhérentes au type de soin, à l'âge du patient, à son état de santé général, ou encore à certains traitements, d'autres peuvent être limitées en respectant certains protocoles d'hygiène.
D'où l'intérêt d'avoir mis en place une surveillance et d'avoir établi des indicateurs. Chaque année, on peut ainsi classer les hôpitaux en fonction des moyens mis en œuvre dans la lutte contre les infections nosocomiales. La mobilisation a été générale et la situation s'est améliorée. Toutefois, un nouveau plan national 2009-2012 a été lancé et s’étend à tous les soins, cabinet médical en ville et maison de retraite compris.
Caroline DURAND & Christian GRAY |