Le stress est-il une maladie ?
Le stress n’est pas une maladie de l’homme moderne mais une réponse automatique de l’organisme aux événements de la vie.
Si ce n’est pas une maladie, quel autre qualificatif peut-on lui donner ?
Le stress désigne un syndrome général d’adaptation face à diverses sollicitations. Aujourd’hui, il est toujours ce mécanisme biologique régulateur mais aussi une cause ou un état. D’où cette distinction entre bon et mauvais stress selon ses répercussions sur notre équilibre physique ou mental.
Quels sont les effets du bon stress ?
Le bon stress, c’est-à-dire le normal, est un phénomène physiologique, psychologique et émotionnel qui se déclenche face à un agent stresseur, agréable ou pas, et qui prend fin quand sa cause disparaît. Un coup de froid, un bruit, une peur, une joie, une mauvaise nouvelle…, tout événement qui fait irruption dans le territoire de l’individu, dans son environnement proche, génère une réaction. Plus ou moins forte en fonction de la capacité que l’on a à s’adapter.
Il a donc un effet positif ?
Ce stress positif, moteur, permet de réagir, de lutter, de maîtriser des situations perturbantes. Il augmente l’énergie, la concentration, il stimule dans le travail, dans l’action. Il aide à se dépasser dans le sport, parfois même à se conduire en héros. Un peu de stress, ça propulse. Trop, ça paralyse !
Et qu’en est-il du mauvais stress ?
Le stress est pathologique quand, en excès, répété, subi, mal géré, il produit fatigue, hypertension, maux de tête, tension musculaire, troubles digestifs, insomnie, irritabilité, crise d’angoisse… Des symptômes qui inquiètent quand ils deviennent gênants et quasi permanents – le corps dépassé ou débordé par des pressions environnementales, familiales, professionnelles, ne peut plus répondre aux situations les ayant engendrés.
Ces effets négatifs sont ils inquiétants ?
Quand l’état de stress chronique s’installe, c’est à ce moment-là que cela devient inquiétant. Selon les prédispositions, le terrain, la vulnérabilité de chacun, le stress a des effets négatifs sur la santé et le système immunitaire, déclenchant des pathologies plus ou moins graves, ou amplifiant celles existantes, jusqu’à la dépression, l’anxiété ou le burn-out.
Que doit-on faire dans ce cas ?
L’urgence est alors de trouver la méthode, associée parfois à d’autres, adaptée à son type de stress et ses impératifs de vie. L’homéopathie et la phytothérapie sont des alliées précieuses pour prendre en charge le stress aigu lié à un événement précis.
Que peut-on trouver plus précisemment en pharmacie ?
Vous avez Arkovital Double Magnésium Bio d’Arkopharma pour compenser le déficit en magnésium induit par le stress, D-stress Booster de Synergia pour réduire la fatigue et recharger les batteries, Euphytose Nuit de Bayer pour retrouver le sommeil, GoVital Phyto-Stress d’Urgo Healthcare pour contribuer à réduire la nervosité, Sedivitax d’Aboca pour maintenir un état d’apaisement, et Sériane Stress de Naturactive pour la concentration et la mémorisation.
Didier GALIBERT |