Un nouvel espoir pour les patients atteints de maladies allergiques respiratoires, des scientifiques du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), de l'Inserm et de l'université Toulouse III – Paul Sabatier ont récemment découvert une molécule qui joue un rôle clé dans le déclenchement de l'inflammation à l'origine des maladies allergiques respiratoires telles que l'asthme et la rhinite allergique.
Cette molécule, nommée TL1A, appartient à la famille des alarmines et représente une cible thérapeutique d'intérêt majeur pour le traitement de ces affections.
L'étude, dirigée par Corinne Cayrol et Jean-Philippe Girard, a été publiée dans la revue Journal of Experimental Medicine. Selon le CNRS, des traitements basés sur des anticorps bloquant la TL1A pourraient bénéficier aux patients souffrant d'asthme sévère ou d'autres maladies allergiques dans les années à venir.
En France, au moins 17 millions de personnes sont concernées par les maladies allergiques, et les formes d'asthme les plus graves entraînent plusieurs centaines de décès chaque année, selon Santé publique France .
Sophie de Duiéry
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