Le syndrome du bébé secoué, dont l’incidence a doublé et la mortalité décuplée en région parisienne pendant la pandémie de Covid-19, est une des causes de paralysie cérébrale, 1er handicap moteur de l’enfant.
Des pertes de neurones importantes
Appelé aussi « traumatisme crânien non accidentel » (TCNA), le syndrome du bébé secoué est lié à des secousses, toujours extrêmement violentes. Le bébé peut alors arrêter de respirer et des lésions cérébrales, oculaires et de la moelle épinière peuvent survenir. Des pertes de neurones importantes, qui impacteront l’enfant toute sa vie, peuvent aussi être occasionnées.
Une des causes post-natales de la paralysie cérébrale
75% des bébés qui survivent aux secouements connaîtront des séquelles très lourdes dues à des lésions cérébrales, notamment un retard du développement psychomoteur ou un handicap moteur, mais aussi des troubles cognitifs, des difficultés d’apprentissage, des problèmes de comportement, des troubles de l’alimentation, des troubles du sommeil, un déficit visuel ou auditif pouvant aller jusqu’à la cécité ou la surdité, des crises épileptiques…
Promouvoir et soutenir la recherche
La paralysie cérébrale désigne un groupe de troubles affectant les mouvements d’une personne conséquence de dommages cérébraux survenant autour de sa naissance. Créée par des associations de patients et des professionnels de santé, la Fondation Paralysie Cérébrale a pour vocation de promouvoir et soutenir la recherche sur la paralysie cérébrale, œuvrer pour l’amélioration de la qualité des soins, la diffusion des bonnes pratiques et de développement des connaissances.
Plus d’infos sur www.fondationparalysiecerebrale.org
Didier Galibert
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