La Métropole du Grand Paris met en place un Plan vélo métropolitain pour lequel elle compte investir 10 millions d’euros par an. Celui-ci réalise la jonction de tous les plans vélo existants sur son périmètre et permet d’identifier les continuités cyclables à prioriser.
Préservation de la santé
La pratique du vélo permet de prévenir les pathologies liées à la sédentarité ou une activité physique insuffisante. Des études ont montré que l’impact en terme de santé publique de l’activité physique est très positif. Un rapport français réalisé pour le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a chiffré a minima la réduction des risques pour quelques grandes pathologies : moins 30% pour les maladies coronariennes, moins 24% pour les maladies vasculaires cérébrales, moins 20% pour le diabète de type 2, 15% pour le cancer du sein, moins 40% pour le cancer du côlon, etc.
Amélioration de la qualité de l’air
Utiliser un vélo pour se déplacer revient à ne pas utiliser de moyens de transport polluants. Ainsi, cela participe à l’amélioration de la qualité de l’air grâce à la réduction des émissions de CO2 et de polluants atmosphériques. Le Plan vélo a pour objectifs, entre autres, d’accompagner la mise en œuvre de la Zone à Faibles Emissions (ZFE), qui permettra, avec l’instauration de l’étape d’interdiction des Crit’Air 4, 5 et non classés au 1er juin 2021 sur le périmètre compris à l’intérieur de l’autoroute A86, de réduire les émissions d’oxyde d’azote jusqu’à 8% et de 4% à 6% pour les particules fines.
Plus d’infos : www.metropolegrandparis.fr/fr/amenagements-cyclables
Didier Galibert
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