Représentant plus d’un quart de la production globale, l’huile de palme est l’huile végétale la plus consommée au monde. Extraite de la pulpe des fruits du palmier à huile, elle est principalement utilisée par l’industrie occidentale, dont à 80% dans l’agroalimentaire.
Près de la moitié des aliments transformés en contiennent, car l’huile de palme renforce une tendance moelleuse et prolonge la conservation. Mais surtout, son faible coût et son rendement spectaculaire ont entrainé les industriels à l’utiliser désormais plus que l’huile de soja. Ainsi vous en trouverez dans un grand nombre d’aliments : pâtes à tartiner, chips, biscuits, mayonnaise, lait pour bébé, mais aussi les céréales ou encore la sauce tomate. Soyez vigilants, car l’huile de palme contient des acides gras saturés, pouvant augmenter le cholestérol et le risque de maladies cardiovasculaires. Ces graisses saturées entrainent des dépôts graisseux à l’intérieur des vaisseaux sanguins et accélèrent ainsi la dégénérescence de leur paroi interne.
Très peu mise en avant dans l’information sur la composition des produits alimentaires, l’huile de palme est simplement désignée le plus souvent par l’appellation « huile végétale ». Aussi, on ne connait que très rarement ses quantités présentes dans les aliments.
Elle est, de plus, généralement hydrogénée, c'est-à-dire qu’on y injecte des particules d’hydrogène pour la solidifier, ce qui la rend encore plus nocive pour la santé. Elle se fixe alors à l’intérieur du tube digestif sur les récepteurs de la satiété, ce qui provoque une faim permanente. L’huile de palme représente donc un fort risque d’obésité.
Bien qu’on ait tendance à l’oublier, l’huile de palme possède certaines vertus. C’est en effet l’aliment naturel le plus riche en B-carotène, 10 fois plus que la carotte, et une des huiles contenant le plus de vitamine E.
Surveillez donc juste vos étiquettes, surtout pour les enfants, essayez tant que vous pouvez de cuisiner, le plus simple étant de savoir ce que l’on mange.
Valentin TIERNY |