Le virus du chikungunya s’est déjà propagé dans plus de 110 pays et le risque de propagation du chikungunya en Europe est relativement élevé. Le chikungunya se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire de moustiques du genre Aedes. La maladie se manifeste après une incubation de quatre à sept jours en moyenne.
Valneva, le fabricant franco-autrichien, a annoncé que l’Agence européenne des médicaments (EMA) a validé techniquement le dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché d’un vaccin contre le chikungunya. Ce vaccin préventif, le premier au monde, avait déjà été approuvé aux États-Unis le 10 novembre. Il est destiné aux personnes âgées de 18 ans et plus présentant un risque accru d’être exposées au virus.
Valneva se réjouit de l’acceptation technique de l’EMA de son vaccin, baptisé pour l’instant VLA 1553. Ce feu vert est un préalable à une possible mise à disposition du vaccin aux patients d’ici 150 jours, au lieu de 210 habituellement.
Le vaccin sur lequel travaille la biotech nantaise est composé d’une dose unique. Aux États-Unis, il a été commercialisé sous le nom Ixchiq. Le marché mondial des vaccins contre le chikungunya est estimé à plus de 500 millions de dollars par an d’ici à 2032.
Le vaccin est en conséquence le seul moyen de lutte car il n’existe pas de traitement curatif spécifique à ce virus.
Frank Verain
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