À partir du mois d'octobre prochain, la prise en charge des frais dentaires par la Sécurité sociale passera de 70% à 60%, ce qui représente une diminution de 500 millions d'euros par an.
Les assureurs préviennent que cette décision aura des répercussions sur les tarifs des mutuelles l'année prochaine. Les complémentaires santé expriment leur mécontentement en qualifiant cette mesure d'"incompréhensible" et de "mesure comptable" sans réelle valeur ajoutée pour les assurés. Ils critiquent également le caractère unilatéral et technocratique de cette décision, soulignant qu'elle ne favorise pas la transformation du système de santé ni l'orientation préventive.
Bien que le gouvernement ait mis en place un comité de dialogue pour préparer une transition initialement estimée à 300 millions d'euros, il a néanmoins validé cette réduction de la prise en charge.
Les complémentaires santé préviennent qu'elles répercuteront cette diminution sur leurs tarifs pour l'année prochaine, ce qui aura une incidence sur les cotisations des assurés. En outre, les négociations en cours entre l'Assurance maladie et différentes professions, notamment les dentistes et les sages-femmes, pourraient augmenter davantage la facture. En parallèle, des discussions sont également entamées avec les infirmiers et d'autres professionnels paramédicaux pour compenser l'impact de l'inflation.
Frank Verain
|