Désinfectants, répulsifs, nettoyants… la Direction générale de la répression des fraudes, la DGCCRF, met en garde contre les allégations exagérées des fabricants sur certains produits biocides ou détergents.
41% des établissements contrôlés en infraction
Qu’ils soient d’usage grand public ou réservés aux professionnels, ces substances sont omniprésentes dans notre quotidien et doivent garantir notre santé.
Or, pour 2018, la DGCCRF indique que 41% des établissements qu’elle a contrôlés n’étaient pas en règle vis-à-vis de ces produits. Les contrôles ont porté aussi bien sur les fabricants que les distributeurs mais aussi sur les entreprises utilisatrices, comme celles qui luttent contre les nuisibles ou les salons d’esthétique et de coiffure.
Des mentions trompeuse sur l'innocuité
Conclusion : certains produits ne respectent pas la réglementation sur les mélanges dangereux et font l’objet d’un mauvais étiquetage. Les mentions de danger sont souvent minimisées. Certains produits entrant dans la catégorie des désinfectants sont même présentés comme des cosmétiques. Enfin, la DGCCRF appelle à se méfier des mentions « écologique » ou « naturel », qui masquent la réelle toxicité et le pouvoir polluant de ses produits.
Frank Verain
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