Si on vous parle de sirop de glucose-fructose, cela vous évoque quelque chose… enfin peut-être ? Pour mieux situer le sujet, sachez qu’il s’agit de sucres.
Le sucre qu’on consomme le plus couramment s’appelle le saccharose. C’est lui qui constitue notre sucre de table en poudre ou en morceaux.
Et ce sucre « classique », le saccharose, est en fait une association de 2 « mini-sucres », qui sont le glucose et le fructose.
Par un processus d’hydrolyse, à partir de saccharose, on peut obtenir un mélange de glucose et de fructose.
En gros, si on mélange du sucre avec de l’eau et qu’on le fait chauffer, on obtient un liquide qui contient 50 % de glucose et 50 % de fructose.
Si on hydrolyse de l’amidon issu du blé, du maïs, du riz ou d’une autre céréale, cet amidon est découpé en saccharose, qui est lui-même découpé en glucose et en fructose. On obtient alors un liquide sucré qui contient un mélange de glucose et de fructose en proportions variables.
Si le liquide contient plus de glucose que de fructose, on parle de « sirop de glucose-fructose ».
Et s’il contient plus de fructose, on l’appelle « sirop de fructose-glucose ».
Ces sirops de glucose-fructose sont parfois utilisés dans des produits alimentaires en complément du sucre, car en plus d’apporter un goût sucré, ils ont certaines propriétés technologiques. Ainsi, ils peuvent améliorer la conservation de produits moelleux, ils retardent le dessèchement de certains aliments. Ils peuvent éviter à des confiseries par exemple de coller à leur emballage ; ils peuvent aussi favoriser le brunissement à la cuisson qui est recherché pour certains produits comme le pain d’épices.
En fait, quand on cuisine chez soi et qu’on fait des pâtisseries à partir de farine et de sucre, on fabrique nous aussi naturellement des petites quantités de sirops de glucose-fructose.
Concernant les quantités consommées, on peut préciser qu’en France, nous mangeons globalement 100 g de sucres par jour, en comptant tous les sucres.
Parmi ces 100 g, on estime qu’environ 9 g proviennent des sirops de glucose-fructose.
Ces quantités sont correctes, mais bien sûr il s’agit de moyennes, donc les personnes qui sont de grosses consommatrices de produits sucrés doivent modérer leur consommation si elles veulent éviter de prendre du poids.
Audrey AVEAUX |