Comme dans tous les domaines de notre quotidien, la médecine s’est adaptée aux révolutions numériques de ces dernières années. La télémédecine, voire la médecine 2.0, comme se plaisent à la nommer certains spécialistes favorise les consultations par télémédecine, télésurveillance ou encore télé-expertise, qui répondent à des attentes modernes, tout en apportant des solutions à des problèmes récurrents depuis des années.
Le hi-tech nous incite à faire du jogging, du vélo, à surveiller notre poids et notre tension. L’intérêt du numérique est assez évident dans ces domaines car avec un écran, la puissance de calcul et Internet les possibilités sont nombreuses. Pour le fitness tout d’abord car si le hi-tech ne remplace pas de bonnes chaussures, ni un coach pour vous guider et ne pas vous blesser, elle peut aider à mieux gérer l’effort et surtout à le rendre plus efficace. Pour ces sports, on trouve de plus en plus de montres d’entraînement très utiles surtout depuis l’ajout de la localisation. Ces RAO ou running assisté par ordinateur mesurent à quelle vitesse on se déplace et sur quelle distance. Le sportif peut ainsi surveiller son rythme, son effort et son cœur pour un entraînement optimal mais également le nombre de calories perdues. Autre avantage du numérique, il permet de stocker les séances et ainsi de surveiller sa progression. C’est le « Cloud Fitness ».
Au-delà du fitness, le numérique propose aussi de surveiller la santé. L’idée de départ est là encore excellente. Cela commence par surveiller son poids pour savoir si l’entraînement rapporte et si on ne le gâche pas en mangeant mal ou trop.
Un pèse-personne relié à un smartphone ou une tablette, c’est le nouveau joujou à la mode. La communication peut s’effectuer sans fil en Bluetooth ou en WiFi et le pèse-personne se résume à un capteur de poids et à une puce de transmission. On utilise la puissance de l’appareil numérique associé à une application pour non seulement afficher le poids mais surtout établir des courbes et des statistiques qui permettent effectivement de tirer des conclusions intéressantes. On peut pour le coup mesurer réellement l’impact qu’aura une activité sportive ou un changement alimentaire.
Autre domaine intéressant, celui de la surveillance des fonctions vitales. Là encore, cela nous vient des États-Unis où il se dit que 25 % de la population doit surveiller sa tension en permanence ! Autant être clair, un tensiomètre n’a aucune utilité pour quelqu’un en bonne santé et qui n’a pas un problème spécifique lié à la tension. Mais pour celui qui a un problème de santé ou celui qui pratique un sport vraiment intensément, la surveillance de la tension peut avoir un intérêt. L’intérêt d’en avoir un qui est connecté est évident pour un usage personnel. Là encore, l’idée est d’afficher le résultat sur un smartphone ou une tablette. Associé à une application et au stockage des données, on peut établir des profils qui permettent effectivement de savoir si le problème est contenu ou si l’activité sportive est adaptée. Désormais des appareils existent même pour mesurer la glycémie des diabétiques sur iPhone. Ce n’est pas tant la précision ou l’affichage qui comptent car les appareils existants sont très précis et affichent déjà en digital. Certains peuvent même se relier à un ordinateur et permettent avec le logiciel adapté d’établir des statistiques précieuses pour les diabétiques sévères.
Alors que vous soyez sous tension, diabétique ou seulement soucieux de votre santé, le numérique s’impose partout et pour tous.
Fabien CANU & Anthony BOURDAIN |