D’après une étude de l’Académie de médecine, la chaleur semble corrélée au degré de transmission du virus. Une augmentation de 1 degré de température correspond à une diminution de 3,1% des nouveaux cas et de 1,2% des décès. En clair, il y a moins de cas de Covid-19 dans les zones où il fait le plus chaud.
Les données analysées proviennent d’un réseau de 19 médecins exerçant en France, en Italie, dans la zone intertropicale africaine et dans les DOM/TOM. Ces médecins ont notamment relevé le nombre d'hospitalisations et de décès, les températures et les densités de population.
Ces nouvelles données renforcent l’hypothèse d’une influence saisonnière sur l'épidémiologie du Covid-19 dans les pays tempérés. Plusieurs recherches et observations semblaient déjà montrer qu’une hausse de la température et du taux d'hygrométrie affaiblissait le virus et réduisait le nombre d'infections.
En conséquence, l’Académie de médecine recommande de considérer le facteur climatique et les phénomènes météorologiques pour mieux modéliser et gérer l’épidémie. L’Académie de médecine appelle également à ne pas minimiser le risque de résurgence de la maladie en France en Septembre et insiste sur la surveillance à faire, car le virus circulera encore dans l'hémisphère Sud pendant l’été et pourra donc revenir sur le territoire à l’automne.
Philippe Mercier
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