Quel est le point commun entre la blanquette de veau William Saurin, les gâteaux Napolitains de Lu ou encore les chewing-gums Malabar ? Tous ces produits de consommation courante renferment des nanoparticules qui ne sont pas signalées sur leurs emballages selon l'ONG « Agir pour l'environnement » qui a fait tester plusieurs marques par un laboratoire.
De toutes petites particules potentiellement dangereuses...
Elles ont envahi nos assiettes à notre insu au fil des années et sont, pour le commun des mortels, impossibles à détecter car elles mesurent à peine un nanomètre, soit 50.000 fois moins que l'épaisseur d'un cheveu ! Si leur toxicité pour la santé et pour l'environnement est encore mal connue, on sait que leur petite taille leur permet de pénétrer dans les poumons et dans le sang, ou encore de franchir les barrières physiologiques protégeant l'organisme. Parmi ces nano-substances utilisées par la grande distribution, on retrouve le dioxyde de titane, qui permet de rendre les produits brillants ou encore le dioxyde de silice, fréquemment présent dans les poudres et le sucre.
Et la réglementation dans tout ça ?
Depuis fin 2014, les fabricants sont tenus, via une réglementation européenne, d'indiquer la présence de nanoparticules sur les étiquettes mais la règle n'est pas respectée selon l'association « Agir pour l'environnement » qui demande le rappel des produits incriminés par la Direction de la consommation et de la répression des fraudes.
N.Bourboin
|