En France, alors que la Haute Autorité de Santé s'est dite favorable au remboursement par l'Assurance maladie de tests sérologiques validés.
Aux Etats-Unis, une nouvelle voie de dépistage est à l'étude: des chercheurs de Harvard et du MIT conçoivent un masque muni de capteurs sensibles à la présence du Covid-19 dans les gouttelettes de respiration. En clair, le masque deviendra fluorescent lorsqu'une personne malade toussera ou éternuera.
Un moyen plus rapide et plus précis de diagnostiquer les patients
Une piste qui permettrait, si elle fait ses preuves, d'éviter un dépistage hasardeux, basé sur la prise de température, ou un diagnostic souvent long et cher, car obligatoirement réalisé par des professionnels de santé et techniciens de laboratoire d'analyse.
Un signal fluorescent pourrait montrer si le coronavirus est détecté dans la salive
De plus, cette technique permettrait de détecter la présence du virus chez les personnes symptomatiques, asymptomatiques ou pré-symptomatiques, une arme de poids dans la lutte contre le Covid, puisque le diagnostic est essentiel pour tous les pays, afin de contrôler la progression de l'épidémie.
A ce stade, les chercheurs ne savent pas si les capteurs doivent être intégrés à l'intérieur d'un masque spécifique ou s'ils pourront être placés sur n'importe quel masque en vente libre. Autre bémol, la fluorescence n'est pas visible à l'oeil nu, il faut s'équiper d'un appareil pour scanner les masques...
Néanmoins, les chercheurs espèrent commercialiser ce masque à grande échelle d'ici la fin de l'été.
A.Liarsou
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