Des universitaires de Boston ont découvert que l’intestin d’un ver rond est capable de tuer de nombreuses bactéries actuellement résistantes aux antibiotiques, comme Escherichia coli.
Plus précisément, les chercheurs ont identifié une molécule qu’ils ont baptisée darobactine, molécule elle-même produite par une bactérie contenue dans l’intestin du ver.
Une molécule qui détruit des bactéries
En l’état actuel des connaissances, cette molécule ne serait pas toxique pour l’homme et possède une activité longue, de quoi fonder un nouvel espoir de lutte contre la résistance aux antibiotiques, de plus en plus fréquente à l’échelle mondiale.
Une base pour le développement de nouveaux antibiotiques
Si la molécule n’est pas capable de tuer toutes les bactéries résistantes, dites à « Gram négatif », les chercheurs estiment qu’elle peut servir de base au développement d’antibiotiques plus efficaces. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que l’antibiorésistance pourrait devenir une cause de décès plus importante que le cancer d’ici 2050. En France, ce phénomène a causé 2.500 morts en 2017.
Pascal Lemontel
|