Le dépistage du cancer du col de l’utérus, qui repose sur l’analyse de cellules prélevées au niveau du col de l’utérus (frottis), permet de détecter très tôt des cellules anormales.
L’utilité des examens complémentaire
La présence de ces cellules ne signifie pas qu’il s’agit d’un cancer. Il est nécessaire d’effectuer des examens complémentaires pour en préciser la nature.
. Si des lésions précancéreuses sont détectées, elles pourront être surveillées ou soignées avant l’apparition d’un cancer.
. Si un cancer est détecté, il sera généralement à un stade plus précoce et pourra être traité avec des soins plus légers.
Réduire le nombre des cas de cancers
40% des femmes ne participent pas ou pas régulièrement au dépistage. Un dépistage régulier de toutes les femmes concernées permettrait de réduire significativement le nombre de cas de cancers du col de l’utérus. Sur la période 2015-2017, le taux de participation est de 60%.
Répondre aux questions que les femmes se posent
Aussi, le programme national organisé du dépistage du cancer du col de l’utérus vise à toucher les 40% de femmes ne réalisant pas ou pas régulièrement l’examen. Il s’agit plus particulièrement des femmes de plus de 50 ans. L’Institut propose sur son site un espace d’information dédié à ce dépistage et un document téléchargeable qui permet notamment de répondre aux éventuelles questions que les femmes se posent sur ce programme et sur le dépistage.
Plus d’infos sur www.e-cancer.fr
Didier Galibert
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