La BPCO, ou broncho-pneumopathie chronique obstructive, en est aujourd’hui au stade de pandémie. En France, environ 3 millions de personnes sont atteintes et plus de 100 000 sont sous oxygénothérapie. Pourtant la BPCO, dont la journée mondiale est ce 21 novembre, reste encore largement méconnue.
Cette maladie respiratoire évolue de manière silencieuse et ses symptômes : toux, expectoration et même essoufflement, sont banalisés. Pourtant, la maladie va progressivement s’aggraver, limiter les gestes du quotidien et parfois conduire à un handicap majeur, exigeant une oxygénothérapie.
Si la prévention et le dépistage précoce de la BPCO restent un objectif incontournable, pour le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue et président de l’association BPCO, « le défi est d’accompagner les personnes atteintes et d’améliorer leur qualité de vie ». Afin qu’ils acceptent leur maladie, soient plus autonomes, maintiennent leur emploi, ne se coupent pas de leur entourage et conservent une vie sociale.
Ce qui est le plus conseillé aux malades ?
Pratiquer, des activités physiques adaptées qui vont réhabiliter la fonction respiratoire : préférer la marche à la voiture, les escaliers à l’ascenseur. Côté travail, il faut oser en parler, car la maladie ne se voit pas toujours et un malade BPCO a besoin de pauses fréquentes. En parler à son employeur et ses collègues aide à obtenir un soutien, un aménagement de poste ou un mi-temps thérapeutique, en qualité de travailleur handicapé.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’association BPCO : www.bpco-asso.com
Pascale Pommier de Santi
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