Une étude de cas publiée dans l'American Journal of Transplantation fait état de quatre cas de cancer du sein, survenus chez des patientes européennes transplantées. Ces cancers, présentant une structure similaire chez chaque patiente, se sont développés entre 16 mois et 6 ans après la transplantation. Des analyses ADN ont montré que ces cancers provenaient de la même donneuse.
Trois des quatre patients décédés
Au moment du don, les organes de la donneuse ont été examinés mais aucun diagnostic de cancer du sein n'a pu être établi. La donneuse était atteinte de micro-métastases, trop petites pour être détectées.
Ces cancers ont entraîné le décès de trois des quatre malades. La quatrième patiente a survécu grâce au retrait de l'organe transplanté, à l'arrêt des traitements d'immuno-suppression (qui permettent de ne pas faire de rejet du nouvel organe), et à une chimiothérapie.
Rémission: retrait de l'organe transplanté et restauration de l'immunité du patient
Les auteurs de l'étude de cas pointent le caractère rare de cette situation et indiquent que le retrait de l'organe initialement atteint, couplé à une restauration de l'immunité du patient, laisse entrevoir la possibilité d'une complète rémission.
Frank Verain
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