Une étude a été menée par des chercheurs de l’Inserm, de l’Institut Pasteur et du CHU de Guadeloupe pendant l'épidémie de Zika dans les territoires français d’Amérique. Cette recherche a permis d’estimer, chez les femmes enceintes et leurs enfants à naître, le risque de complications neurologiques graves pour les bébés lorsque la mère a été infectée.
Le 1er trimestre de grossesse à risque
Les résultats montrent que la fréquence de développement d’anomalies neurologiques congénitales chez les bébés est plus élevée lorsque la mère est infectée au cours du 1er trimestre de grossesse. Ce risque est alors de 12,7%, soit plus d’un enfant sur dix.
Même si les taux de complications sont relativement faibles au regard d’autres infections virales chez la femme enceinte, ils sont préoccupants dans la mesure où en phase épidémique le virus Zika peut contaminer plus de 50% d’une population.
Valérie Karache
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