Alors qu’ils guérissent efficacement de l’hépatite C, les traitements dits « d’action directe » restent quasiment inaccessibles même dans les pays où ils sont disponibles à prix réduit.
Un vrai parcours du combattant
Soigner cette infection virale, qui attaque le foie jusqu’à entraîner la mort par cirrhose ou cancer, est en réalité un vrai parcours du combattant. C’est ce qu’a révélé, en amont de la journée mondiale contre les hépatites, l’étude que Coalition PLUS a menée dans cinq pays à revenu intermédiaire.
Un processus de pris en charge désastreux
Face à l’épidémie mondiale de l’hépatite C (VHC), le Maroc, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande font partie des rares pays à disposer non seulement de médicaments génériques à prix réduits mais aussi d’un budget dédié à la santé publique relativement important. Néanmoins, l’étude Coalition PLUS démontre que le processus de prise en charge des personnes vivant avec l’hépatite C reste désastreux dans ces 5 pays à revenu intermédiaire.
Réorganiser les services de soins
Pour réussir à traiter 80% des 71 millions de personnes infectées à VHC d’ici à 2030, comme s’y sont engagés les Etats au sein des Nations Unies, il est urgent de lancer dès à présent des opérations de communication d’ampleur nationale et de réorganiser les services de soins pour les rendre plus opérationnels et accessibles.
Didier Galibert
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