En novembre dernier à Toulouse, le tribunal de grande instance avait condamné le laboratoire Merck à fournir l’ancien Levothyrox (commercialisé sous le nom d’Euthyrox) à 25 patientes du département de Haute-Garonne, contraignant le laboratoire par une astreinte financière de 10 000 euros par jour de retard et par patient.
Ce jeudi, la Cour d’appel de Toulouse a confirmé la décision prise en première instance par les juges.
Une décision qui diverge d’autres décisions rendues à ce sujet
Le laboratoire Merk devrait donc rechercher une solution pour continuer à commercialiser cette formule du Levothyrox, alors même qu’il avait décidé d’en arrêter la fabrication d’ici la fin de l’année 2018. Le sens de cette décision diverge d’autres décisions rendues à ce sujet, le 26 décembre 2017 à Saint-Gaudens et le 11 janvier 2018 à Toulouse, par lesquelles la justice a débouté en première instance les plaignants de demandes analogues, actant la disponibilité d’Euthyrox dans les pharmacies.
Valérie Karache
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